sur le super 8
Inventé par Kodak en 1965, le super-8 s’impose rapidement sur les autres formats de cinéma prisés par les amateurs (l’image est plus grande pour une pellicule de la même largeur que le 8mm, le système de cassettes rend le chargement des caméras particulièrement pratique, il est meilleur marché). Il tiendra le haut du pavé jusqu’au début des années 90. Il est devenu depuis un produit de niche, conservant néanmoins ses inconditionnels. Les caméras et projecteurs, d’une technologie rudimentaire, mais efficace, ont une durée de vie spectaculaire.
Il existe, ou il a existé, de nombreux types de pellicule : noir et blanc ou couleur, négative ou inversible (la plus courante, où le ruban développé est le même que celui qui sera projeté). Elle est vendue en cassettes de 15m (correspondant, selon la vitesse de défilement, à une durée allant de 2 minutes 40 à 3 minutes 20). Depuis quelques années la pellicule, particulièrement inversible, devient rare (ainsi d’ailleurs que les laboratoires de développement, le dernier en Suisse a fermé ses portes en 2014). Le super 8 pourtant n’est pas à l’agonie, comme en témoigne la reprise en 2018 de la production d’une toute nouvelle pellicule Ektachrome 100 A inversible.