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avant de commencer


Tu as envie de faire un film

100 % original ?

en suivant une démarche unique ?

en prenant quelques risques ?

à présenter alors que tu ne l’as pas vu
lors d’une vraie première mondiale ?


Lis bien le règlement (Rules in English) avant de t’inscrire, même si tu as déjà participé aux éditions précédentes (il y a des petits changements, ils sont soulignés).

Les inscriptions se font en ligne via notre site, dès le 9 juin 2023 à midi. Attention le nombre de places est limité.

Les organisateurs te feront parvenir une cassette de 15m de pellicule couleur ou noir et blanc selon ton choix. Tu auras alors trois mois pour tourner ton film et nous le renvoyer sans l’avoir développé.


Le tournage

Trouve-toi une caméra. Si tu n’es n’as pas, tu dois facilement pouvoir t’en procurer une (peut-être dans un coin de ton galetas, ou chez une connaissance, on en trouve en vente à peu près n’importe où). Nous avons un certain nombre de caméras que nous pouvons mettre à disposition des candidats. Si tu désires en emprunter une, indique-le au moment de l’inscription (ainsi les dates où tu comptes l’utiliser, afin que d’autres puissent aussi en profiter).

Assure-toi que la caméra fonctionne correctement et, si elle n’a pas tourné depuis longtemps, il n’est pas inutile de tourner un film test, ou de la faire réviser et nettoyer. Une caméra super 8 c’est infatigable mais pas éternel.

Ta caméra a plein de qualités mais elle n’est pas intelligente. Elle fera bravement ce que tu lui demanderas, mais pas plus. Ne compte pas sur elle pour penser pas à ta place et corriger tes erreurs. Les deux choses majeures auxquelles il te faut faire attention sont la mise au point (netteté) et l’exposition (lumière).

Au moment d’insérer la cassette dans la caméra, assure-toi que celle-ci reconnaît la sensibilité du film, sinon il faut la lui indiquer avec le bouton ad hoc. Attention, certaines caméras anciennes ne sont pas prévues pour tourner avec les pellicules fabriquées aujourd’hui, qui sont plus sensibles.

La netteté se règle grâce à une bague de mise au point sur l’objectif mais ton film a toutes les chances d’être flou si tu n’as pas réglé à ta vue l’oculaire (le truc qui se trouve derrière, là où il faut coller son oeil).

Pour la lumière, on peut le plus souvent s’en remettre à ce que propose la caméra: quand la cellule réflexe fonctionne (c’est une des choses à vérifier) il y a peu de surprises à attendre. Toutefois attention dans des circonstances d’éclairage particulières comme des contre-jours ou des images très contrastées. Une forêt avec beaucoup de soleil par exemple, merci bien.

C’est nous qui fournissons la pellicule, noir et blanc ou couleurs, selon ton choix.
Au moment d’insérer la cassette dans la caméra, assure-toi que celle-ci reconnaît la sensibilité du film, sinon il faut la lui indiquer avec le bouton ad hoc. Attention, certaines caméras anciennes ne sont pas prévues pour tourner avec les pellicules fabriquées aujourd’hui, qui sont plus sensibles. Si le réglage de sensibilité de la caméra ne correspond pas à celle de la pellicule, il peut en résulter des problèmes de sous ou surexposition.

Les pellicules couleurs sont prévues (étalonnées) pour être utilisées soit à la lumière du jour (daylight), soit en lumière artificielle. La température de la lumière n’est pas la même et cela a une influence sur la coloration du film. Il est cependant possible de tourner en lumière artificielle avec une pellicule daylight et vice-versa, en utilisant des filtres (ils sont souvent incorporés à la caméra). C’est un peu technique mais ce n’est pas sorcier.

Si tu n’es pas totalement sûr, lis bien la notice de ta caméra (si elle existe encore) sinon demande à un photographe ou adresse-toi aux organisateurs du festival (mais de préférence un peu à l’avance, pas quand c’est le dernier dimanche, qu’il n’y a bientôt plus de soleil et que tu as le doigt sur le déclencheur)

Choisis la vitesse de défilement : ton film pourra être projeté en 18 ou 24 images/seconde. Il sera plus long si tu choisis la vitesse plus lente (non ? Si !). On en tiendra compte au moment de la digitalisation pour que ton film soit à la bonne vitesse.
Attention quinze mètres c’est vite passé. La plupart des caméras t’indiquent le nombre de mètres qui te restent, mais expérience faite ce n’est pas toujours très fiable. Mieux vaut prévoir une marge pour éviter d’être surpris. C’est toujours frustrant quand il manque la fin du film.


Le son

Pour la sonorisation de ton film, tu devras aussi bien évidemment travailler à l’aveugle. Tu peux l’accompagner de sons, de bruitages ou de musique enregistrées. 

Attention, la musique doit être libre de droits. Sinon ça peut être assez compliqué. Même s’il s’agit d’une petite production (commercialement parlant, soit dit sans vouloir offenser personne), n’oublie pas que ton film aura peut-être une carrière après le festival, et qu’il sera certainement en ligne. Alors bien sûr il y a plein de tricheurs partout, surtout en ce qui concerne les droits d’auteur, mais ENS8FF ne veut pas en faire partie. Expérience faite, il peut être très difficile, très long et très cher d’obtenir des auteurs, des interprètes ou de leurs ayant droits une autorisation (licence) pour ce type de film, sans parler des démarches à faire auprès des maisons de disques.
Tu peux aussi, bien sûr, commenter, bruiter ou jouer de la musique en direct au moment de la projection (très apprécié).

Cela étant dit, le but premier est d’avoir du plaisir. Et en général ça marche.